novembre - décembre 2001 |
Jaipur Entrée au Rajastan. Des palais, encore des palais. Chaleur, climat très sec. Une semaine de voyage. Tellement d'images et un suffisamment de dépaysement pour avoir l'impression d'en commencer un nouveau. Une petite note d'abord sur mon hôtel (non que je commence par ce
point pour son importance, c'est tout simplement qu'ai je préfixé mes notes
du lieu, de la date et de l'heure auxquels je les ai prises, c'est donc la
première information que je retrouve). Le plus luxueux de mon séjour (ce
qui reste tout relatif), le plus cher aussi (tout aussi relativement). Diggi
Palace (une bone adresse de mon inséparable GdR, et sans problème de réservation,
toujours grace à la mauvaise saison). La route depuis Agra s'est bien placée, bien moins cahotique que
lors de ma précédente expérience (Goa-Bombay, si on excepte les cours trajet
pour atteindre et quitter Kajuraho). Le Rajastan s'annonce, oriental et presque
encore moyen-ageux (comme sur le guide quoi), par une hausse dans le nombre
de turbans sur les têtes, des charettes et des chameaux sur les bords des
routes. Nous dépassons une voiture de police sévèrement accidentée, comme
quoi personne n'est à l'abris.
Après m'être installé à l'hôtel (grande chambre, lit double, ventilateur
efficace, chambre pas trop chaude, grande salle de bain : extase), je commence
mes visites avec le palais du Maharaja. Pour une fois je tombe sur un bon
rickshaw (un petit magasin de teintures indiennes en passant, mais il n'insistera
pas trop). Visites efficaces, et un circuit bien rôdé. Deuxième étape : l'observatoire.
Peu d'ombre, un soleil trop fort pour de belles photos, mais un endroit surréaliste.
J'avais déjà vu cet ensemble d'arc de pierres et d'escaliers vers le ciel
en photos, et la combinaison de mes souvenirs avec la vue de ce site me le
rend presque magique. Nous terminons par la mausolée des Rajas, belle mais bien loin des
magnificiences d'Agra. Enfin le palais sur l'eau, je m'arrête et descends
dans un champs entre les vaches pour en prendre la photo (pas des vaches
en fait, des gnus ? presque des vaches, mais avec les cornes à l'envers ....). En redescendant, je traverse le palais et arrive dans l'ancienne
ville. Au pied de cette rampe,vide de tout touriste, un petit temple. J'ai
bien aimé ce temple. Calme, retiré. Un bedeau local qui nourrit les tortues
hébergées à l'intérieur. De belles sculptures, et un ensemble simple et beau.
Guère de conversation possible, l'anglais du bedeau et du garçon qui l'aide
à décorer le temple étant des plus limités. Retour à la ville. Il n'est pas encore bien tard, aussi je me décide
pour une dernière visite, le Albert Hall museum. Ce doit être un don, je
suis encore venu un jour où l'entrée est gratuite. Les vitrines du vieux
musée rappelles surtout l'époque victorienne, même dans sa façon de cataloguer
les costumes locaux. L'Inde n'est pas dans les vitrines, elle est devant.
Par cars entiers, les habitants de villages alentours sont venus aujourd'hui
au musée. Hommes en turban, femmes magnifiques vêtues de mousselines aux
couleurs vives, orange, rose, familles entières. Je passe plus de temps à
regarder ce spectacle bien vivant que le reste du musée. Je n'ose cependant
prendre de photo, je me ressens déjà trop comme un intru à les regarder ainsi.
J'avais tord, je pense. Comme souvent. Le lendemain, bus encore. Passage express à Ajmer, puis direction
Pushkar. |